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HU-BU

HU-BU (Human Business) met en relation les associations demandeuses d’aide et les entreprises (privées et publiques) qui sont prêtes à investir une partie de leur temps de travail dans le bénévolat.

(voir l’article paru au VIF / L’express 26/03/2020. Engagés volontaires reproduit ci-dessous)

HU-BU à aidé et soutenu L’Autre Jardin depuis le début, et nous aimerions les remercier de leur précieuse aide et pour nous avoir mis en contact avec toutes ses merveilleuses équipes qui sont venues de plusieurs sociétés nous donner des (grands) coups de main.

Merci à Filip Van Mullen et Muriel de Vinck pour leur soutien et leur enthousiasme.

Et bien entendu, merci à toutes les entreprises pour leur généreux investissement 

 

Découvrez  HU-BU via www.hu-bu.be

Et bien entendu, HU-BU ne pouvait pas rester absent des actions d’aide la crise sanitaire actuelle : www.hu-bu.org/hubucoronavirus20

A bientôt !


Muriel de Vinck & Filip Van Mullen


Engagés volontaires

Vif/L’Express du 26/03/2020

Apparu récemment, le volontariat d’entreprise séduit toujours davantage. Le concept ? Le temps d’une journée, voire plus, des salariés prêtent main-forte à des associations.

En Belgique, on recense 1,16 million de bénévoles, selon la dernière étude de la Fondation Roi Baudouin portant sur le sujet, menée en 2015. Un phénomène d’une ampleur conséquente, qui permet à des associations de tous horizons de fonctionner au quotidien. Depuis quelques années, un nouveau type de volontariat a vu le jour : celui issu du monde de l’entreprise.

Durant une journée, voire une semaine, des sociétés mettent leurs salariés  » à disposition  » d’associations pour réaliser des projets qui font sens et, ainsi, construire ensemble un avenir meilleur = ou du moins plus humain. Une tendance qui a le vent en poupe, comme le constate chaque jour Filip Van Mullem, créateur de Hu-Bu (Human Business). Son agence, qui a fêté ses dix ans en 2019, s’est donné pour mission de mettre en relation associations demandeuses et entreprises prêtes à alléger le temps de travail de leurs salariés souhaitant s’investir dans le bénévolat.  » De nos jours, une part croissante d’employés souhaitent mener ponctuellement des actions au profit du monde associatif, argumente -t-il, et les grandes sociétés peuvent se permettre de leur accorder ce temps. « 

Nettoyer la rivière Thines à Nivelles, préparer des colis de Noël pour les personnes précarisées, entretenir des parterres de fleurs… Ce ne sont là que quelques exemples d’activités pour lesquelles le secteur caritatif est en demande de main-d’oeuvre. Complémentaires aux teambuildings récréatifs, ces  » time buildings  » permettent en outre de valoriser certaines compétences de leurs collaborateurs, qui ne sont pas exploitées dans le monde du travail.

Dans le cadre de leur Semaine de l’engagement solidaire, Christophe Van Ophem, CEO d’Eiffage Benelux, permet ainsi aux employés qui le souhaitent d’offrir une journée de leur temps à l’association de leur choix.  » C’est bien plus qu’un teambuilding. Au-delà de l’activité menée ensemble dans une ambiance sympathique et décontractée, c’est l’occasion pour chacun d’apporter sa contribution à une cause qui fait avancer le monde. C’est là que réside la plus grande satisfaction.  » Une expérience tellement positive que le nombre d’inscrits augmente à chaque édition.  » Participer à ce genre de projets remet en perspective nos préoccupations et le stress du quotidien « , détaille Eline Princen, responsable des ressources humaines au sein du groupe Eiffage.  » Quand on est trop dans sa bulle, on oublie souvent que des enfants grandissent dans des conditions difficiles, que certaines personnes n’ont pas eu la chance de trouver un job ou d’avoir une famille pour les soutenir dans les moments difficiles… Ce type d’initiatives est gratifiant et remet les pieds sur terre. « 

Le rêve ultime de Filip Van Mullem ? Que chaque entreprise consacre une journée par an au secteur associatif.